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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 20:10

lundi 25 février, seconde intervention pour l'université populaire de Molsheim. 20h00 au Centre Socio Culturel.

Au programme du cours : 

I. Savoir appréhender les comportements humains et animaux en général…

o       Qu’est-ce que l’éthologie ? Qu’est ce qu’un comportement ? quelques définitions

o       Historique, précurseurs, les différentes approches du comportement animal

o       Quelles sont les qualités requises pour bien comprendre les comportements ?

 

II. Et le chien en particulier 

 

è Comment fonctionne-il ?

o       Cognition : Capacités cognitives canines, comment perçoivent-ils leur environnement, qu’entendent-ils, que voient-ils, que sentent-ils, comment apprennent-ils… 
o       Les contraintes de l’environnement et leurs conséquences sur les comportements

o       Apprentissage et conditionnement opérant, répondant (classique), Apprendre et être conditionné, lois de l’apprentissage et du conditionnement, habituation et socialisation.

o       Organisation sociale, hiérarchie / dominance

 

è Comment communique-t-il ?
o       Par quels moyens tentent-ils de se faire comprendre par les autres chiens et par les humains : para verbal, non verbal, gestuelle, regards et postures, mimiques et vocalises, notion d'UMWELT
o       Que sont les signaux d’apaisement ?
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 08:56

 

Que vous inspire cette photo ?

Faites votre commentaire et la meilleure légende fera gagner un livre "la cause des chiens" à son auteur. Laissez libre cours à votre inspiration...

Vous avez jusqu'au 1er Mars 2008 pour proposer votre commentaire.

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 20:48

Un chien est-il utile ?

 Les humains amateurs d’animaux ne sont pas toujours compris par leurs semblables. On leur reproche parfois de leur accorder trop de place par rapport aux humains.

 Aux personnes qui n’aiment pas les chiens ou qui estiment qu’un chien ne sert à rien je réponds que rien dans la nature n’est créé et n’existe par hasard.

 Quelle que soit son statut auprès de nous, notre animal comble un besoin.

 Substitut d’enfant, béquille affective, remplacement d’un confident ou du conjoint manquant, il nous prête toujours une oreille sans jugement ni culpabilisation.

 Grâce à sa présence, nous consentons à faire des efforts et entretenons des relations avec nos semblables. La promenade par temps maussade est certes moyennement excitante, mais elle nous permet de prendre l’air plutôt que de rester vautré devant la télévision. Et d’heureuses rencontres peuvent se produire avec des compagnons d’infortune sortant eux aussi leur bête sous la pluie !

 Les personnes malades ou en difficultés mentales, financières, physiques rassemblent même leurs forces au mépris de leurs souffrances pour donner à leur ami à quatre pattes ce dont il a besoin quand il en a besoin.

 Et il y a encore des personnes pour dire que nos animaux ne sont pas une compagnie indispensable ?

 Toutefois, le chien reste un chien et continue à se comporter comme tel, il n’a pas conscience du poids moral qu’on lui impose parfois même sans nous en rendre compte. Son existence peut pourtant être perturbée par l’attente excessive que l’on a de lui et il peut avoir des difficultés à trouver son équilibre. C’est même là que naissent certains problèmes de comportement canins, lorsqu’ils n’arrivent pas à s’ajuster à nos souhaits.

 En tout état de cause, le simple fait d’être présent, à nos côtés est d’une utilité dont nous ne pourrions nous passer.

 Lamartine disait « on n’a pas un cœur pour les animaux et un cœur pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas ». En d’autres mots, il n’y a pas de raison de choisir, on peut aimer les hommes et les bêtes.

  

 Laurence Bruder Sergent

 Comportementaliste

 www.comportement-canin.com 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 09:07

Eloge de la modération

Etes-vous déjà passé à prox imité d’un club canin au moment des séances de dressage ? Les maîtres sont parfois invités à aboyer sur leurs chiens qui répondent en vociférant (à moins que ce ne soit l’inverse). Comme si les cris amenaient le respect…

Un vrai leader, et pas seulement parmi les chiens, est modéré. Il pèse ses mots, ses gestes, choisi les bons comportements au bon moment. Plus votre chien est excessif, plus vous devez rester calme. Facile à dire, j’en conviens, mais songez que si vous vous énervez contre lui, que vous criez ou que vous êtes violent, vous lui montrez s im plement qu’il a raison de perdre son calme puisque vous non plus, vous ne gardez pas le vôtre. De plus, vous donnez une bien piètre image du chef de groupe si vous ne contrôlez pas vos émotions.

 

Bien sûr, il y a certains comportements qu’il faudra répr im er de toute façon, et c’est justement pour cela qu’il est im portant de rester modéré tout le reste du temps : comment voulez-vous que votre chien saisisse la portée de son erreur si vous lui parlez toujours sur le même ton pour des broutilles ?

 

Essayez d’être plus malin que lui et adaptez vos attitudes aux siennes. Gardez votre colère pour ce qui en vaut vra im ent la peine.

 

Ainsi, si votre an im al adopte un comportement qui vous déplait, prenez la décision la moins coûteuse émotionnellement pour vous et la plus respectueuse pour lui : isoler le chien ou vous isoler vous-même. Il doit par exemple apprendre qu’il peut aboyer pour signaler que les lieux sont gardés, mais qu’il doit stopper une fois que vous êtes venu vérifier que tout va bien. Comme il vous sera difficile de vous enfermer si vous attendez du monde, le mieux est d’écarter le chien pour un temps réduit. Il sera libéré quelques minutes plus tard et autorisé à rester près de vous, avec vos invités, tant qu’il se tiendra tranquille. Sinon, à nouveau, il sera éloigné.

 

Les chiens comprennent fort bien cet isolement car c’est ainsi que se déroulent les évènements dans un groupe de canidés. L’individu qui perturbe le groupe est mis à l’écart pour un temps plus ou moins long.

 

Si votre chien vous saute sans cesse dessus, essayez de lui tourner le dos sans rien dire, en croisant les bras et refusant de lui accorder votre attention (ce qu’il cherche justement à obtenir). Ne hurlez pas, soyez ferme mais calme. Votre inflexibilité sera bien plus efficace que vos répr imandes.

 

Une idée ancienne est trop ancrée dans nos habitudes avec nos chiens : pour se faire respecter de lui, il faut montrer par la force qui est le chef. C’est au contraire par la modération et la détermination dans nos comportements que nous serons les vrais leaders. Ceux qui inspirent confiance, qui suscitent l’affection et assurent une fidélité sans faille. Pas ceux qui terrorisent pour soumettre ou humilier.

 

 

Laurence Bruder Sergent

www.comportement-canin.com 

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 21:09

et comme toujours, le dernier est...

Merci à Vincent Pfeiffer pour cette image

site web: www.pfeiffer-comportementaliste.com

et

http://www.spa-besancon.fr/

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 14:04

Vous avez envie d'en savoir plus sur l'étude des comportements ? Si vous aimez lire, je vous conseille :

- "L'animal et son univers. Etude dynamique du comportement" Campan R. 1980

- "Ethologie, Biologie du Comportement" Eibl Eisenfeld, 1984

- "Ethologie" de Guyomarch JC, 1995

- "les fondements de l'éthologie" Konrad Lorenz 1984

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 18:50

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 18:48

photo Martine Bohy et Thibaut

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 15:48

L'illusration de mon article sur la mémoire des chiens

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 22:37

En quoi le comportementaliste se différencie des autres professionnels du chien ?

 Le comportementaliste n’est pas un dresseur ou un éducateur canin, il ne travaille pas le conditionnement de l’animal, il cherche l’harmonie dans les interactions entre les Hommes et les Chiens.

 Certains comportementalistes sont aussi formés à l’éducation des chiens, mais lorsqu’ils sont dans ce cadre, ils portent le nom d’éducateur ou dresseur, pas celui de « comportementaliste ». Selon la formule du créateur du métier de comportementaliste, « on ne peut pas dresser à comprendre ». Il n’est pas honnête de dire que lorsqu’un animal ne trouve pas sa place dans la relation que lui proposent ses maîtres, il suffit de le dresser.

 éducateurs canins et comportementalistes

 Malheureusement ces deux métiers sont souvent confondus, voire amalgamés. Pourtant l’éducation de l’animal (par le conditionnement ou le dressage) et la compréhension de ses comportements son deux choses différentes.

 Certes il est nécessaire de connaître un minimum de psychologie pour éduquer un chien, mais on n’est pas comportementaliste juste avec ce minimum. Diriez-vous d’une institutrice qu’elle est « institutrice psychologue » ? Non.

 Bien sûr elle connaît l’essentiel de la psychologie de l’enfant, mais elle n’est pas à même de résoudre les problèmes relations entre les parents et l’enfant. Elle pourra vous donner son opinion, mais cela ne vaut pas pour avis de professionnel des relations. Il en va de même pour le dresseur ou l’éducateur et le comportementaliste.

 Cette mise au point sensible (mon opinion fera probablement réagir vigoureusement certains « éducateurs comportementalistes ») me paraissait nécessaire, puisque même certains professionnels du monde canin s’y perdent et entretiennent la confusion dans l’esprit du public.

 Le travail d’un éducateur canin consiste à aider les propriétaires à obtenir le contrôle de leurs chiens et à s’en faire obéir lorsque les circonstances l’exigent. Il utilise les méthodes de dressage[1] (notamment les techniques d’apprentissage et de  conditionnement) pour apprendre différentes actions au chien : revenir à l’appel de son maître, ne pas tirer sur la laisse, s’asseoir sur demande, ne bouger que lorsqu’il y est autorisé, etc.

 Le comportementaliste quant à lui, s’occupe de la relation qui lie l’homme à l’animal familier (chien, chat, cheval).

 Considérant que l’apparition de comportements non désirés est souvent le fruit de problèmes existant dans tout le système familial, il s’intéresse au contexte relationnel dans lequel évolue l’animal.

 D’autre part, ayant étudié l’éthogramme du chien (c’est le répertoire des comportements d’un animal), il l’explique aux propriétaires parfois déstabilisés devant certaines attitudes émises, et les aide à réduire, voire corriger celles qui posent problème, quand c’est possible[2].

 Des interventions pouvant être complémentaires

 Nombre de comportements indésirables du chien sont la conséquence de dysfonctionnements au sein de la relation maître/animal, et les seules techniques de conditionnement ne sont pas efficaces pour les solutionner. Par exemple, en présence de comportements autocentrés, comme les léchages excessifs ou l’automutilation liés au stress : en quoi un dressage pourrait-il réduire l’angoisse de votre compagnon ? Et qu’en est il du cas d’un individu ayant acquis depuis longtemps les règles de propreté dans la maison, qui devient soudainement malpropre ? ou encore de celui qui s’adonne aux destructions du foyer lorsqu’il est seul ou que ses maîtres ne s’occupent pas de lui ?

 Rappelons qu’un comportement est une réponse, il faut donc chercher à savoir à quoi le chien répond lorsqu’il s’adonne à ces  attitudes.

 Autrement dit : il s’agit de comprendre ce qui l’a amené à produire ces attitudes, pour mieux intervenir sur le quotidien des uns et des autres et réduire ces attitudes gênantes.

 Le faire tourner en rond dans un cours de dressage n’arrangera rien à ces problèmes.

 A l’inverse, lorsqu’un propriétaire demande à être secondé pour apprendre à son chien à marcher sans tirer sur sa laisse, à se tenir correctement au restaurant ou chez des amis, à revenir lorsqu’il est appelé, l’intervention d’un comportementaliste n’est pas nécessaire : l’éducateur est totalement compétent.

 Travailler en binôme

 Lorsque l’on se trouve dans le contexte d’un chien qui se prend pour le leader de la famille, que ses propriétaires n’arrivent à contrôler ni dans la maison, ni à l’extérieur, il peut s’avérer utile de coupler une thérapie comportementale avec des leçons de dressage.

 Le comportementaliste expliquera aux maîtres quelles sont les règles de base de la communication canine et du comportement, d’une bonne relation au foyer, afin de faire en sorte de rendre la situation claire et compréhensible du point de vue du chien. L’éducateur apportera sa compétence pour la partie relevant de la maîtrise du sujet à l’extérieur de l’habitation.

 Le comportementaliste et l’éducateur canin sont alors appelés à travailler ensemble pour le bien- être de leurs clients.

 Ces deux métiers sont différents et complémentaires.

 Double compétence ?

 Un comportementaliste peut proposer à ses clients des cours d’éducation canine, tout comme un éducateur canin peut proposer ses services en tant que comportementaliste. A la seule condition d’avoir suivi une formation sérieuse pour chacune de ces deux activités.

 Il est de la responsabilité de chaque professionnel de reconnaître ses compétences et les limites de ses interventions, devant des clients qui ne saisissent pas toujours ces nuances.

 Pour ma part, ayant suivi des formations me permettant d’exercer les deux activités, je ne donne que rarement des conseils en ce qui concerne les questions de comportement lors des séances d’éducation. Il n’est pas sérieux ni professionnel de donner quelques recettes entre deux leçons de « assis » et de « pas bouger ». En tant que comportementaliste je prends le temps de m’installer confortablement avec mes consultants de manière à instaurer un dialogue et de répondre à toutes les questions, en prenant tout le temps qu’il faut pour expliquer toutes les incertitudes.

 En tant qu’éducateur de chien de compagnie, je n’hésite pas non plus à référer mes clients chez des confrères plus compétents que moi dans le conditionnement.

 

 

  1 Ne soyez pas choqués par l’utilisation de ce mot, il est plus correct sémantiquement parlant puisqu’on ne transmet pas de connaissances à un animal (définition de l’éducation), on le conditionne, on lui apprend à produire une réponse précise suite à un stimulus précis. Donc on le dresse.

 2 On ne peut pas modifier tous les comportements des chiens, à fortiori lorsqu’ils sont normaux.

 

 Laurence Bruder Sergent

 Comportementaliste

 Et éducateur de chien de compagnie

 www.comportement-canin.com

 www.educationcanine.net

 Auteur du livre « La cause des chiens » 

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