Comment être un bon éducateur pour son chien ?
Puisque la période est propice aux devoirs de vacances, voici quelques consignes pour amener votre chien à coopérer avec vous et se plier à vos demandes de bon cœur.
Règle n°1 : ne pas être trop pressé. La base de la pédagogie étant la répétition, ne négligeons pas les étapes. N’exigeons pas de notre chien de comprendre en un quart de tour ce que nous attendons de lui, et restons calmes, patients, bienveillants (pédagogues, donc !).
Règle n°2 : être généreux. Si l’on demande au chien de s’adapter à nos contraintes, de répondre à nos sollicitations alors que sans nous, il serait sans doute occupé ailleurs, la moindre des choses que l’on puisse faire est de le complimenter. Caresses, félicitations verbales, démonstrations d’affection, jeux et friandises sont les meilleurs moyens pour cela.
Règle n°3 : se mettre à son niveau. Entrer dans le monde cognitif du chien, c’est chercher à savoir comment il perçoit son environnement, comment il fait face aux informations sensorielles (olfactives, auditives, visuelles, tactiles) qui lui parviennent et ce qu’il comprend des situations dans lesquelles on le place. L’exemple le plus simple est l’ordre verbal qui est accessible au chien uniquement par l’association d’une ou plusieurs actions… car il ne parle pas notre langue ! Certes il n’est pas aisé d’éviter le piège de l’anthropomorphisme, mais avec un peu d’entraînement, de conseils et de lectures de spécialistes de la psychologie canine, on peut y parvenir.
Règle n°4 : ne pas extrapoler, jalouser, comparer. Il y a des moments de découragement qui nous donnent envie de dire « ah, si mon chien était aussi doué que celui de mon voisin ! » ou encore « mon précédent chien était plus intelligent que celui que j’ai maintenant ». C’est une perte de temps et d’énergie. Votre chien reste un chien, même si vous avez d’autres ambitions pour lui ! Il fait du mieux possible pour vous contenter mais ne peut pas vous proposer davantage que ce qu’il est...
Sans pour autant se contenter du minimum et abandonner avant d’avoir essayé, on ne peut pas exiger de lui davantage que ce qu’il peut offrir.
Règle n°5 : se remettre en question. Si vous n’arrivez pas à obtenir de votre chien ce que vous attendez, peut-être vos indications ne sont-elles pas compréhensibles pour lui ? Commencez par faire un état des lieux de votre méthode avant de l’accuser de tous les maux car ce n’est pas forcément lui qui est en faute…
A présent que vous avez les bases, prenez la laisse, sa récompense préférée, et inviter votre chien à sortir : c’est le bon moment pour pratiquer !
Laurence Bruder Sergent
