Une croyance encore très répandue consiste à penser que pour éduquer (ou dresser) un chien, il faut le brutaliser lorsqu’il ne réagit pas correctement.
On voit régulièrement des apprentis dresseurs (professionnels ou s
Il faut pourtant bien faire la différence entre une remontrance verbale faite à un chien qui refuse obstinément de répondre à une commande qu’il connaît, et punir alors qu’il y a mauvaise exécution parce que le chien ne sait pas ce qu’on lui demande.
Lorsque l’on y réfléchit, il est totalement illogique et anti pédagogique de sévir au cours de l’apprentissage.
Quand nous voulons enseigner quelque chose à un enfant, est-ce que nous le corrigeons s’il ne comprend pas tout de suite ce que nous attendons de lui ? Va-t-il recevoir une fessée parce qu’il ne fait pas ses besoins au bon endroit au bon moment, dès le premier jour où on lui a appris qu’il devait délaisser sa couche ? Est-il puni s’il ne sait pas lire, écrire et calculer dès le premier jour d’école ?
Non bien sûr.
Mais cela ne gêne pas certaines personnes de sévir si leur chien ne saisit pas
Il faudrait que nous nous mettions plus souvent à la place de nos chiens : nous leur demandons de comprendre en un instant quelque chose qui ne fait pas partie de leurs modes de fonctionnement.
Prenons l’exemple de l’apprentissage de la propreté : un an
C’est naturel et normal. Mais les humains préfèrent que ce soit en dehors de la maison, et c’est une règle qu’il faut apprendre au chien. Pourquoi le brutaliser et « lui plaquer le museau dans son urine » comme c’est encore trop souvent conseillé ? Il n’a fait que répondre à un instinct, il s’est comporté normalement ! Il aurait mieux fallu le sortir souvent et le féliciter systématiquement lorsqu’il él
Et si nous généralisions aux chiens ce que nous disons parfois à nos enfants : « bravo, tu as presque réussi, c’est super, continue comme ça ! » ?
C’est tellement plus instructif et respectueux que le bâton…
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