Hier soir et jusqu'à 2 heures ce matin, le texte de loi proposé par la ministre Michèle Alliot Marie a été étudié au Sénat. Beaucoup de discussions, de palabres, de politesses et de félicitations des sénateurs X pour les sénateurs Y.....bref, du temps perdu en parlote avant de prendre des décisions.
Finalement le projet a été adopté.
Faut-il s'en réjouir ? Pas si vous êtes un amstaff ou un rottweiller.
Si vous êtes un vétérinaire qui va se charger de l'évaluation comportementale, vous pouvez. Plusieurs dizaines de milliers de propriétaires vont avoir obligation de se rendre chez le vétérinaire pour un bilan, cela va brasser beaucoup d'argent.
Mes commentaires ?
Ils importent peu, mais sachez que le Sénateur Muller a tenu ses promesses :
- il a proposé la reconnaissance du métier de comportementaliste
- il a proposé la création d'un observatoire national du comportement canin
Et pour cela, je le remercie de tout coeur.
Le compte rendu de la séance est disponible sur www.senat.fr.
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En ce qui concerne la réunion qui a eu lieu à Lyon mardi à l'initiative du Syndicat National des Professions du Chien et du Chat, que dire ?
Que les comportementalistes ne sont pas les bienvenus et que même les personnes qui proposent des formations au métier de comportementaliste ne tiennent pas plus que cela à l'appelation "comportementaliste". C'est à n'y rien comprendre. Je n'aimerai pas être élève d'une école qui forme à un métier auquel elle ne croit pas.
J'ai proposé que les 3 métiers soient reconnus spécifiquement (éducateur canin, éducateur canin avec une spécialité comportementaliste, et comportementaliste tout court), avec une charte précise pour chaque qualification et une formation distincte, mais cela a été rejeté.
Où étaient les formateurs pour ces 3 métiers ? Ils n'avaient pas été invités.
Le conditionnement, toujours le conditionnement. Mais il ne faut surtout pas le dire ainsi, il faut parler d'éducation, sinon cela peut choquer les oreilles sensibles.
Le détail des discussions sera certainement communiqué par le SNPCC lui-même, je vous en ferais part le moment venu.
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