J'ai reçu ce matin un appel d'une propriétaire désespérée parce que son chien est mort hier. Il avait mangé quelque chose dans son jardin, et a été empoisonné.
D'après le vétérinaire, la molécule en cause est la strychnine. Elle était utilisée dans la mort aux rats jusqu'à il y a encore quelques années mais est à présent interdite.
Attention à vos chiens !
Cette personne n'utilise pas ce produit, il a été jeté dans son jardin !
Plusieurs chiens ont été tués récemment dans la région. Les villes concernées sont Dorlisheim, Mutzig, Rosheim, Altorf, Andlau, Griesheim, Molsheim.
Usage des friandises dans l’éducation du chien
Ian Dunbar, Dogstardaily
Quasiment chaque animal dressé que vous voyez dans les films et à la télé a été éduqué à l’aide de friandises guides et de récompenses. Les requins sont entraînés en utilisant des poissons. Les ours en utilisant des marshmallows et du soda. Evidemment, ces entraîneurs ne veulent pas que les grizzly ou les requins fassent une association négative avec le dressage ou avec le dresseur ! Ne faisons pas de distinction pour l’espèce canine. Est- ce que vos meilleurs amis ne peuvent pas avoir la même opportunité que le reste du monde des animaux dressés ?
Chaque critique portant sur le fait d’utiliser de la nourriture comme outil d’entraînement peut en fait être appliquée à l’utilisation de n’importe quel outil d’entraînement, y compris les corrections avec la laisse et les félicitations. Trop de félicitations ou de corrections peuvent surexciter votre chien. Votre chien peut ne pas obéir lorsqu’il est détaché ou lorsque vous ne le félicitez pas chaudement. Votre chien va difficilement respecter quelqu'un qui recourt fréquemment à la force et à la punition.
« Et si mon chien n'aime pas la nourriture », demandez-vous ? A quoi je réponds « et vous croyez qu’il aime les coups sur la laisse » ?
L’utilisation de chaque outil d’éducation a ses avantages et désavantages. N’oubliez pas l’avantage magique de l’utilisation de friandises juste parce que vous voyez un ou deux désavantages. Apprenez à surmonter les désavantages mineurs pour que vous puissiez profiter des multiples effets bénéfiques des récompenses.
La nourriture est le meilleur guide pour ...
la suite est à lire sur le site www.educationcanine.net
Traduction de l'anglais par Martine Bohy
Un caractère de chien !
Le chien est le meilleur ami de l’Homme. Mais l’Homme, est-il le meilleur ami du Chien ?
Si l’on en croit certaines expressions populaires, il y a de quoi se poser la question…
Attardons-nous quelques instants sur l’expression « être d’une humeur de chien ».
A quelle particularité fait-on ici référence ? pense-t-on que les chiens sont esclaves de leurs humeurs voire qu’ils ont des émotions inappropriées et ainsi, que certains humains colériques seraient comme les chiens ?
Cette expression est utilisée de manière péjorative, voire carrément insultante.
Adhérer à cette manière de voir, c’est nier que les manifestations comportementales, physiques, émotionnelles, psychiques, ne sont pas inutiles, qu’elles ne naissent pas pour rien mais ont une raison d’être.
Nous pourrions envisager que ceux qui sont qualifiés de « caractère de chien » ont des comportements en relation directe avec les évènements qu’ils vivent. Ainsi, plutôt que de les croire « caractériels », nous trouverions leurs réactions tout à fait appropriées au vu des circonstances.
Imaginez le chien à qui l’on prend sa gamelle alors qu’il est en train de manger. Ou celui qui se voit provoqué constamment devant sa clôture par les passants indélicats. Ne trouvez-vous pas normal qu’il agisse ? Que dire de celui qu’on réveille brusquement, à qui on retire son jouet ou de la patte qu’on lui écrase (même sans intention mesquine). Ne seriez-vous pas si vous étiez à sa place, tenté de signifier fortement votre mécontentement ?
Néanmoins si le chien a la maladresse de laisser s’exprimer ses émotions, on dira de lui qu’il a mauvais caractère et si c’est un humain, il sera qualifié de « mauvais poil » voire… de caractère de chien !
Le cousin de cette expression, « avoir du chien », est perçu plus agréablement et utilisé avec davantage d’affection pour celui qui se voit qualifié de tempérament ombrageux.
Finalement la critique ne sert à personne : ni à l’humain qui se voit dévalorisé, jugé, critiqué ni au chien à qui l’on reproche de se comporter en animal (et comment pourrait-il faire autrement ?!).
Laurence Bruder Sergent
Envoyé : mardi 20 mai 2008 23:37
À : president@cfabas.fr
Objet : Devenez "membre sympathisant" du Collectif Contre la Catégorisation des Chiens
"Beaucoup de particuliers demandent à être membres du Collectif Contre la
Catégorisation des Chiens (4C - http://www.against-bsl.eu), afin de marquer
leur sympathie pour cette démarche.
Le Collectif s'ouvre donc à ces "membres sympathisants". INSCRIVEZ-VOUS :
c'est gratuit et facile : http://www.against-bsl.eu/ses%20membres.htm
Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids dans les semaines, mois
et années à venir. L'actualité législative nous démontre que c'est une
nécessité absolue si l'on souhaite un jour parvenir à ne plus laisser croire
que le meilleur Ami de l'Homme est un ennemi...
Prenez donc les quelques secondes nécessaires afin de faire suivre cette
proposition de devenir "membre sympathisant" du Collectif à tous vos
contacts, sur les forums de discussion sur lesquels vous grenouillez, etc.
Il est grand temps d'afficher un mouvement de masse parmi les amis du chien.
TASSE Emmanuel Président C.F.A.B.A.S. http://www.cfabas.fr
http://www.against-bsl.eu"
RECETTE DE CUISINE CANINE
1 kg de farine
2 œufs
1 c à soupe de sucre
Bouillons cubes
Eau (fonction des bouillons cubes, suivre consignes de l’emballage)
Préparer un bouillon avec les bouillons cubes : amener de l’eau à ébullition, faire fondre les cubes de concentré de viande de bœuf ou mouton (Augmenter si nécessaire la quantité d’eau car les cubes sont salés)
Ajouter 2 œufs à la farine et 1 cuillère à soupe de sucre
Verser progressivement le bouillon froid pour obtenir une boule de pâte comme de la pâte à tarte
Faire des boudins de pâte, couper en morceaux de la taille des récompenses finales
Cuire au four, à 180 degrés, surveiller et retirer du four quand le cœur de chaque morceau est sec
A déguster ! par les chiens...
Réussir l’achat d’un chiot de race dans un élevage
Vous avez pris la décision d’acheter un chiot chez un éleveur spécialisé dans la reproduction d’une race. Voici quelques informations pour vous aider à faire le bon choix.
Quelques questions de bon sens, pour commencer
Oubliez l’idée que choisir l’élevage le plus primé de France est une garantie parfaite d’équilibre psychologique et comportemental : ce n’est pas parce que votre chiot est issu de champions qu’il est bien dans sa tête. L’éleveur a peut-être veillé à socialiser les chiots en les stimulant, mais il peut aussi se contenter de faire se reproduire des chiennes sans les sortir de leurs boxes. Pensez à bien vous renseigner avant de vous rendre sur place et à poser des questions le moment venu.
« Beau chien » ne signifie pas obligatoirement (même si ce n’est pas incompatible) « excellent gardien », « chasseur efficace » ou « bon rapporteur ». Vous risqueriez d’être déçu si vous n’avez pas envisagé la possibilité qu’aucun être vivant ne peut exceller dans tous les domaines : ni humain, ni chien ! A vous de décider à l’avance quelle est la caractéristique la plus importante pour vous, et celles qui vous paraissent secondaires. Vous pourrez ainsi concentrer vos recherches du meilleur chiot pour vous en fonction de vos attentes.
C’est à vous de cerner vos besoins et vos envies : souhaitez-vous un chien de compagnie (dans ce cas, il est plus important que le chien soit équilibré psychologiquement plutôt qu’une bête de concours de beauté), un champion de travail (dressage spécifique à la chasse ou à la défense par exemple) ou un futur roi des rings (alors le fils du champion est celui qu’il vous faut) ? Faites le choix de l’élevage en conséquence. La plupart des bons éleveurs vous indiqueront la lignée idéale pour répondre à vos attentes.
La quantité peut, dans certains cas, nuire à la qualité. Les éleveurs sérieux et professionnels ont beaucoup de difficultés à vivre de leur passion, et sont parfois obligés de posséder de nombreux étalons et lices, afin d’atteindre un « rendement » minimum, leur permettant de payer leurs lourdes charges. Ce nombre important de géniteurs ainsi que les normes imposées par les services vétérinaires, signifient la plupart du temps que les chiens vivent en chenil, isolés de la maison des éleveurs, et donc de leurs activités quotidiennes. Il n’est effectivement pas possible de vivre avec plusieurs dizaines de chiens dans une maison.
Dans ce cas (lorsque les chiens vivent en boxes, isolés des humains), ils risquent de ne pas être habitués aux stimuli quotidiens comme :
o Un aspirateur en état de marche
o Des machines à laver, lave vaisselle, appareils ménagers faisant du bruit
o Des enfants qui jouent, pleurent, crient, s’agitent, s’excitent, font du vélo, jouent au ballon (si votre petit dernier apprend à manier les percussions, le chiot risque d’avoir du mal à s’habituer à ce nouveau stimulus !)
o La télévision ou la radio en fonctionnement
o Tous les bruits qui font le quotidien d’une maisonnée
De même, les chiots ne côtoient pas forcément d’autres espèces : chats, oiseaux, rongeurs…songez-y, surtout si vous êtes passionné d’animaux et possédez d’autres individus d’espèces différentes chez vous.
De plus en plus de professionnels sont sensibilisés à ces questions et font le maximum pour stimuler les chiots dès la naissance. Je connais une éleveuse qui a installé des hauts parleurs dans la nurserie, et qui passe toute la journée de la musique ou des informations, selon la station de radio choisie. Même si c’est insuffisant pour éviter tous les problèmes, il s’agit d’un bon commencement.
D’autres éleveurs emmènent à tour de rôle un ou plusieurs chiots dans des lieux riches en stimulations, pour les habituer à des expériences variées : parcs d’enfants, lieux publics plus ou moins fréquentés, etc.
Voilà un gage de sérieux, n’oubliez pas de vous enquérir au préalable auprès des éleveurs qui vous intéressent, d’une telle façon de faire.
L’élevage choisi est-il en adéquation avec le futur environnement du chien ? un élevage isolé en pleine campagne vous parait peut-être idéal pour naître et grandir, mais dites-vous bien que, si vous habitez en ville, votre chiot risque d’être confronté à de nombreuses nouveautés : bruits, circulation, monde, agitation.
Essayez de ne pas acheter un chiot de plus de 12 semaines dans un élevage très pauvre en stimulations. Plus votre chiot est âgé au moment où vous le ramenez chez vous, plus il aura de difficultés à s’habituer aux stimulations qu’il n’a pas connues avant. Ce critère des 12 semaines est variable selon les spécialistes qui étudient les comportements, car pour certains, passées 10 semaines le chiot n’est plus suffisamment apte pour l’adaptation à un milieu totalement différent de son contexte de naissance.
Dans ma pratique de comportementaliste, j’ai malheureusement connu de nombreux chiens terrorisés par le bruit des voitures, camions ou motos, incapables de faire un pas de plus sur le trottoir, tant la panique les submergeait. Ces attitudes de peur ont parfois mis leur vie en péril, et un long travail d’habituation a dû se mettre en place afin de permettre au chien de se promener tranquillement avec son maître.
Autant vous éviter ce genre de désagrément en anticipant le problème, c'est-à-dire en choisissant un lieu d’élevage contextuellement proche de votre lieu d’habitation (c’est à dire qui ressemble à la situation que le chiot connaîtra chez vous), avec présence plus ou moins riche de stimulations, ou en demandant à l’éleveur de préparer les chiots à ces stimulations. Une sortie en ville par semaine, une visite d’enfants tous les deux / trois jours, une proximité avec d’autres animaux peuvent suffire à le rendre prêt pour de nouvelles expériences.
Note : l’âge légal de vente d’un chiot est de 8 semaines, et cela n’est pas par hasard. Outre les questions de développement, de sevrage, de socialisation, la phase d’imprégnation spécifique, durant laquelle le chien est le plus à même de connaître des expériences variées et de les assimiler sans traumatisme, est extrêmement courte (de 10 à 16 semaines selon les races). Il ne vaut donc mieux pas prendre un chiot de 6 mois du fin fond des Alpes, qui n’a côtoyé que des vaches et des tracteurs, pour l’emmener vivre au centre ville de Paris. Par contre, adopter un chiot de cet âge ne pose aucun problème particulier (mis à part la période d’adaptation au nouvel environnement) si sa « nouvelle » vie se rapproche de la précédente, et ce, quel que soit son âge.
Laurence Bruder Sergent, comportementaliste
Laurence Bruder Sergent (comportementaliste et éducatrice de chiens de compagnie) et Martine Bohy (éducatrice de chiens de compagnie) ont préparé un stage spécifique, réservé aux comportementalistes.
Vous exercez le métier de comportementaliste et rencontrez des difficultés lorsque vos clients vous demandent de l’aide pour un meilleur contrôle du chien en promenade ou lors de sorties ?
Vous ne voulez pas devenir éducateur canin à part entière mais souhaitez acquérir une compétence complémentaire à celle de comportementaliste, à proposer à vos clients ?
Vous voudriez aider vos clients à apprendre au chien à ne pas tirer sur sa laisse, à revenir quand on l’appelle, à rester calme au restaurant ou chez des amis ?
Vous envisagez d’organiser des séances durant lesquelles les chiens auront la possibilité de côtoyer d’autres chiens ?
Durant 10 jours, nous vous proposons de vous apprendre une méthode non violente et respectueuse des émotions du chien et de son propriétaire, pour une vie en société plus confortable, pour tout le monde. Vous apprendrez à transmettre à vos clients les bases du conditionnement du chien, lors de leçons individuelles et collectives. Nous vous montrerons comment organiser une séance de socialisation, durant laquelle plusieurs chiens et maîtres évoluent ensemble librement et sereinement et vous apprendrons à mener des séances individuelles d’éducation.
Le stage d’acquisition de méthodes amicales de contrôle du chien aura lieu du jeudi 21 août 2008 au dimanche 30 août 2008 à Molsheim et Oberhaslach, dans le Bas Rhin.
70 heures de stage, réparties en 40h de cours et 30h de travaux pratiques
Prix du stage : 800 euros (réduction de 50 € pour les anciens étudiants de Michel Chanton et d’Operrha)
Pour tout renseignement, merci de nous contacter par email : martine.bohy@wanadoo.fr ou laurence.bruder@wanadoo.fr
