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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 10:15
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 19:22
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 10:45

 pour les Dernières Nouvelles d'Alsace du 7 décembre



Dans son dernier livre, « autobiographie d’un épouvantail », Boris Cyrulnik nous livre à nouveau des paroles pleines de sagesse, qui peuvent être extrapolées aux relations Hommes/Chiens.

 

Ainsi, il explique la différence entre l’obéissance et la soumission. Dans le premier cas, un individu accepte de faire ce qu’un autre lui demande, il consent à satisfaire la demande qui lui est faite. Dans la soumission par contre, il est contraint de faire ce que l’autre veut. Pour transposer ce concept sur notre relation au chien, il suffit de prendre un cliché d’une séance de dressage pour méditer sur la question. Quand certains chiens, une fois qu’ils se sont habitués aux règles ritualisées de l’obéissance dans un cadre précis, semblent y prendre du plaisir, d’autres tremblent de peur tout en se soumettant.

Mais oui, ils obéissent ! parce que l’obéissance est tranquillisante : « désobéir provoque un stress », c’est encore Boris Cyrulnik qui le précise. « Je t’obéis pour rester près de toi, parce que ton affection me donne confiance en moi ». Nos chiens savent pertinemment ce qui nous fait plaisir, ils identifient clairement notre colère ou notre satisfaction. Surtout que certaines personnes sont très expressives, n’hésitant pas à féliciter de la voix et à l’aide de récompenses.

On peut donc se poser la question suivante : dans quelle mesure les chiens se conforment-ils à nos demandes, parce que cela leur plait ou parce que cela leur plait que cela nous plaise ?

Nous savons que les chiens développent des compétences supplémentaires (par rapport à celles qu’ils utilisent entre chiens) pour interagir avec nous, notamment en accentuant leurs signaux habituels de communication. Tentent-ils de s’ajuster à nous qui avons tant de mal à les comprendre ?

L’obéissance n’a rien à voir avec la dominance (ce n’est pas parce qu’il obéit qu’il nous reconnaît comme son leader), la soumission n’induit pas le respect (il se conforme à la demande parce qu’il a peur des conséquences éventuelles). Si nous savons que la présence d’un cadre est sécurisante pour tout le monde, que la soumission à des règles est rassurante, nous savons aussi que l’autoritarisme génère de l’anxiété et du stress, ce qui est malsain et ne donne pas de résultats probants dans la durée.

Nos chiens font preuve d’une adaptabilité exemplaire en cohabitant avec nous. Parfois ils n’y parviennent pas, et c’est à ce moment-là qu’un comportementaliste pourra intervenir, pour réorienter le regard de l’Homme et lui faire prendre la mesure des contraintes bien involontairement qu’il impose à son animal.

Laurence Bruder Sergent

www.lacausedeschiens.com  

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 18:02


Bravo Lisa, quel talent ! Allez voir le blog de Vaudoo...http://vaudoo.blogspot.com/
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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 22:22

 « Comprendre nos chiens,

anticiper les problèmes de comportement

savoir comment y remédier »

 

 

Cours dispensés par Laurence Bruder Sergent,

Comportementaliste

Auteur des livres

« la cause des chiens » et « mon chien, c’est quelqu’un de bien »

Co auteur de « j’éduque mon chien moi-même »

Formatrice de comportementalistes

 

 

Samedi matin 14 mars 2009 de 9h à 12h :

 

D’Hier à Aujourd’hui : bases de compréhension de psychologie canine

 

- L’origine de nos chiens

- Le mode d’organisation sociale des canidés entre eux

- Fonctionnement du chien qui vit en cohabitation avec les humains

- Les contraintes qu’il subit à notre contact

 

 

Samedi matin 28 mars 2009 de 9h à 12h

 

L’histoire personnelle de chaque chien façonne sa personnalité et oriente ses comportements

 

- Le développement des chiots durant les 12 premières semaines de leur vie

- Les troubles du comportement qui découlent des mauvaises conditions de naissance et de développement

- L’adoption du chiot : propreté, mordillements, socialisation, attachement/détachement, apprentissage de la solitude – conseils pour les propriétaires

 

 

Samedi matin 11 avril 2009 de 9h à 12h

 

Prévenir les problèmes en sachant interpréter la communication canine

 

- Communication intraspécifique et interspécifique : comment les chiens communiquent entre eux et avec l’Homme

- Le stress et l’apaisement – Conséquences

- Pourquoi les chiens peuvent être agressifs – à quoi sert l’agressivité

- Exemples de cas concrets rencontrés par la comportementaliste dans son exercice

 

 

TOUT PUBLIC

 

ATTENTION - NOMBRE DE PLACES LIMITE - RESERVATION INDISPENSABLE

 

Tarif par personne : 70 euros le cours de 3 heures – 190 euros les trois cours

 

Cours dispensés par Laurence Bruder Sergent à MOLSHEIM (67)

 

Les samedis matins

 14 mars 2009

28 mars 2009

11 avril 2009

 

RENSEIGNEMENTS : info@comportement-canin.com

 

La formatrice étant enregistrée à la Préfecture de Strasbourg, les formations peuvent être prises en charge par les organismes financeurs

 

Formation de comportementalistes - Spécialisation - Professionnalisation et perfectionnement - Stages d'initiation et de découverte


Formation enregistrée sous le N° 42 67 0397067

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 22:00

Alors si vous avez dans votre entourage des passionnés de chiens, pourquoi ne pas leur offrir un livre dédicacé, un jouet malin pour occuper leur chien, ou un harnais pour leur éviter d'être tractés durant les promenades ?

 

Pour commander tout cela, une adresse : www.educationcanine.net

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 11:14

Texte rédigé pour la SPA de Strasbourg



Les propriétaires qui ne rencontrent pas ce problème avec leurs chiens ne s’imaginent pas forcément à quel point il peut être pénible d’être tracté durant de longues minutes par son animal. La promenade devient vite un enfer, même avec des spécimens de quelques kilos.

 

La comportementaliste Laurence Bruder Sergent nous donne quelques pistes pour venir à bout de ce problème, de manière amicale et en aucun cas violente.

 

Avant de commencer


Les chiens reproduisent ce qui est intéressant pour eux mais cessent ce qui n’a pas d’intérêt. Ainsi, si votre chien arrive à vous faire avancer en tirant, il n’y a aucune raison qu’il cesse de le faire ! Il va donc falloir que vous lui fassiez comprendre que vous n’êtes plus d’accord, en respectant son caractère, son histoire et les traumatismes qu’il a peut-être vécus.

 

Certains chiens se saisissent de n’importe quel stimulation sensorielle pour s’intéresser à autre chose qu’à vous. Tout les stimule, la moindre feuille qui s’envole, le cycliste qui arrive en trombe, le chien du trottoir d’en face et les enfants qui s’amusent à proximité.

Il est donc nécessaire de se munir de ce qui le motive énormément :  un jouet, une friandise, un « pouic pouic » qu’il adore… n’importe quoi du moment que vous conservez son attention durant la promenade.

 

Comme vous, le chien a besoin de se détendre après un exercice : Sachez qu’il lui faudra de nombreuses récréations entre deux séances d’apprentissage de marches au pied parfaite ! Préférez de courts entraînements d’une dizaine de minutes plutôt qu’un acharnement à la fin duquel le maître et le chien cessent d’être efficaces. Plus vous vous entraînerez dans diverses situations, plus vite l’apprentissage se fera.

 

 

Le harnais easy walk est recommandé !

 

 

Le développement et le tempérament n’étant pas du tout les mêmes selon l‘âge, on ne procède pas de la même manière pour faire cet apprentissage selon qu’il s’agit d’un chiot ou d’un chien adulte. Adaptez-vous, soyez patients, montrez-lui qu’il peut vous faire confiance et que vous posez un cadre sécurisant.

 

Le chien apprécie la cohérence et l’habitude. Soyez constants : on ne peut pas autoriser le chien à tirer dans certaines circonstances et pas dans d’autres. Encore plus au début, ayez la même attitude sur tous les lieux de promenade où vous vous rendez.

 

Pour les mêmes raisons, décidez à l’avance de quel côté vous voulez lui apprendre à marcher et à quelle distance de vous. A votre droite ou à votre gauche ? collé serré à votre jambe ou avec une certaine latitude ?

N’oubliez pas qu’il n’est pas juste d’imposer à son chien de rester scotché à vous en permanence : il a besoin de flairer, de prendre connaissance de son environnement et de faire ses besoins.

Soyez souple car si vous êtes trop strict, vous lui donnerez juste envie de vous échapper pour respirer un peu.

 

Dans ce sens, Toutes les personnes qui le promèneront devront faire comme vous, au moins le temps que l’acquisition d’une marche calme se fasse.

 

Evitez les laisses à enrouleur. Non seulement elles sont dangereuses mais en plus, vous n’avez aucun contrôle sur le chien s’il est à 5 mètres de vous. De même les harnais ne font qu’apprendre au chien à tirer plus. Pensez aux chiens de traineaux qui sont tous harnachés de la sorte et laissez cet accessoire pour le transport en voiture, par exemple.

 

Le harnais easy walk est recommandé !

 

 

Le chien adulte a déjà des habitudes, il faudra donc persévérer… préparez-vous à un travail long, et vous aurez sûrement une bonne surprise. Le chiot quant à lui est un élève dissipé, jeune et donc immature, qu’il vous faudra canaliser tout en respectant son besoin de se dépenser.

 

 

Voici la méthode que je vous propose :

 

Placez votre chien, en laisse, à côté de vous et marchez à votre allure. Attirez son attention avec la récompense ou le jouet que vous tenez dans votre main.

 

N’utilisez pas la laisse pour guider le chien, tenez-la simplement à la main, suffisamment fermement pour éviter que le chien s’échappe mais n’exercez aucune tension.

 

Lorsque le chien reste à côté de vous, donnez-lui la récompense et félicitez-le verbalement « au pied, c’est bien, bon chien ! ».

Donnez-lui tout de suite la récompense, même si vous n’avez fait qu’un pas : nous voulons lui signifier qu’il y a quelque chose de très intéressant à sa disposition et qu’il ne tient qu’à lui de l’obtenir.


Progressivement, vous demanderez au chien de faire 1, 5, 10 pas au pied sans tirer avant d'avoir la félicitation. Soyez généreux, donnez beaucoup de récompenses, vous donnerez ainsi au chien l’envie de continuer à travailler avec vous.

 

Par la suite, la récompense qui au départ était systématique, va devenir progressivement aléatoire et sera remplacée par une récompense verbale une fois le bon comportement acquis.

 

astuce !


Dès que votre chien tire sur sa laisse, arrêtez-vous. Le chien associera rapidement « lorsque je suis au pied, la balade continue mais si je tire, on s’arrête ».

Ne tirez pas sur la laisse, contentez-vous de la tenir fermement dans votre main.

S’il se propulse en avant il aura déjà un à-coup sur son collier, il n’est pas nécessaire d’en rajouter.

 

 

Variante :  Installez-vous sur un terrain assez vaste, ce qui vous permettra de cheminer tranquillement.

Dès que le chien tire dans un sens, changez de direction.

Le chien se retrouve alors systématiquement derrière vous. Il va devoir apprendre à faire attention à vos déplacements plutôt que de faire sa balade sans se soucier de vous.

 

N’oubliez jamais de féliciter et récompensez dès qu’il est à côté de vous !

 

Prenez garde à faire une pause régulièrement pour féliciter et récompenser le chien et lui permettre de se détendre un peu.  

 

A la fin de la période d’exercice, amusez-vous, faites-le courir, lancez-lui des jouets, laissez-le flairer un moment avant de recommencer l’exercice ou de rentrer à la maison. Il a absolument besoin de repos après une séance riche en concentration.

 

Tenez compte de son âge, évitez de travailler avec un chiot de moins de 3 mois.

 

Bon courage et n’oubliez pas que la base de la pédagogie… c’est la répétition ! Entraînez-vous, persévérez, et ayez confiance en votre chien !

 

 

Laurence Bruder Sergent

Comportementaliste

Auteur des livres « la cause des chiens », « j’éduque mon chien moi-même » et « mon chien, c’est quelqu’un de bien »

Correspondante pour les DNA, formatrice de comportementalistes

www.vox-animae.com

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 11:09
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 11:31

Malgré quelques ratés imprévisibles par les organisateurs (le nombre de personnes qui s'est présenté était tel qu'il n'y avait pas assez de places pour tout le monde), la conférence de Laetitia Becker hier soir au Collège Doctoral de Strasbourg a rencontré un beau succès.

 

Le progrès est ambitieux et je ne peux qu'encourager les amateurs de canidés de soutenir toute l'équipe, en faisant un don pour permettre que les conditions de vie des loups et de travail des scientifiques soient optimum.

 

Le site : www.lupislaetus.org (loup joyeux !)

 

Pour moi qui étudie les relations de "canis familiaris" avec l'Homme, j'attends beaucoup de cette étude. Le film qui a été montré prouve à ceux qui en doutent que nos chiens sont des loups évolués et j'adhère de plus en plus à l'idée de Roger Abrantes qui énonce que 80 % des comportements sociaux du chien sont les même que ceux des loups.

 

Si vous n'en êtes pas convaincus, je vous invite à vous procurer le film de Vladimir Bologov dès qu'il sera disponible. Ce que je ne manquerai pas de faire.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:09

C'est le talentieux photographe Henry Ausloos www.henryausloos.com qui a pris la photographie de couverture de "la cause des chiens" et tant d'autres.

Voyez la photo du mois (ma préférée est celle de septembre 2008) et les actualités d'Henry...

 

 

 

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