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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 13:58

Bonjour à tous,

Emmanuel Tasse, le Président du Collectif Contre la Catégorisation des Chiens m'a transmis ces informations. Attention, il n'y a rien là de définitif ! Le texte doit repasser au Sénat encore une fois. Mais on s'approche de la fin, c'est évident.

Je vous joins l'intégralité du message d'Emmanuel Tasse.

**********************************

Les principaux observations et changements suite au vote de l'Assemblée

Nationale sont les suivants :

- la mise en place de l’Observatoire national du comportement canin,

prévue par le Sénat, a été supprimée par l’Assemblée Nationale (Note de Laurence : dommage, c'était une idée interressante)

- l’Assemblée Nationale a adopté un amendement du député CIOTTI qui

bouleverse le système actuel : pour les chiens catégorisés, il transforme ce

qui était jusqu’alors une déclaration en mairie en véritable « permis canin » : c’est sur présentation de l’ensemble des pièces que l’on connaît (attestation d'assurance, etc.) plus de celles rajoutées par ce projet de loi à l’encontre des chiens catégorisés (évaluation comportementale, formation et attestation d’aptitude) que le maire délivrera ce permis de détention au propriétaire du chien. Sans permis, pas de détention possible d’un chien catégorisé.

Les propriétaires auront 12 mois pour obtenir ce permis ;

- la mise en place d’un fichier central des propriétaires de chiens

(son contenu est pour l’instant confus dans l’esprit des députés notamment

si on pense au déjà existant Fichier National Canin) ;

- dans le cas d’un chien ayant mordu, la déclaration de cette morsure

n’est plus seulement à la charge du propriétaire. La déclaration de la

morsure au maire devra être faite par tout professionnel en ayant eu

connaissance (services de secours, médecins, etc.) (Note de Laurence : dans ce cas, le comportementaliste qui reçoit des clients suite à une morsure est concerné aussi. Je suis totalement contre.)

- le Sénat avait prévu la mise en place de l’évaluation

comportementale pour les chiens de plus d’un certain poids. L’Assemblée

Nationale a supprimé cette mesure (OUF !);

- la suppression de l’interdiction de détention de chiens de 1ère

catégorie, votée par le Sénat, a été confirmée par l’Assemblée Nationale ;

- des amendements prévoyant l’interdiction des chiens de 2ème

catégorie dans les transports en public (comme les chiens de 1ère catégorie)

ou l’ensemble des chiens catégorisés dans les fêtes foraines ont été rejetés

par l’Assemblée Nationale.

Quelle conclusion peut on donc tirer à l’issue de ces deux premières

lectures, au Sénat et à l’Assemblée Nationale ?

Elle est simple :

Alors que tous les spécialistes du chien se sont prononcés sur l’ineptie de

la catégorisation, alors même que les parlementaires ont reconnu à plusieurs

reprises, lors des débats, qu’une politique de prévention des morsures ne

pouvait se baser sur les catégories existantes, le texte, en sa forme

actuelle, se résume à une et une seule chose : aggraver les conditions de

détention de chiens catégorisés par l’évaluation comportementale et la

formation obligatoires :

- les propriétaires de chiens de 2ème catégorie seront désormais

soumis à 10 obligations ;

- les propriétaires de chiens de 1ère catégorie à 15 obligations !

 

Les seuls points positifs, mais hélas fort marginaux, sont la déclaration obligatoire des morsures et l’évaluation comportementale du chien mordeur. (Note de Laurence : on saura enfin ce qu'il en est vraiment des morsures en France et leurs auteurs, au lieu d'inférer sur les centaines de millieurs de morsures supposées)

Bilan : 120.000 chiens catégorisés (selon rapport VAUTRIN) + 150 à 200.000

chiens mordeurs par an = 300.000 chiens concernés par le projet de loi, soit

des mesures qui concernent 3 % des chiens en France.

Amstaff, rott et tosa payent de plus en plus cher, pour tous.

 

A quand le rassemblement des chiens catégorisés dans un vélodrome ???

TASSE Emmanuel, UTAM et RIPLEY

Un président ulcéré, des chiens boucs-émissaires

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 22:53

bonsoir à tous,

reçu un mail des propriétaires de UKITTA du Clan Mikero (soeur de ULKA).

Ils se séparent et ne peuvent plus garder leur chienne.

je cherche donc quelqu'un pour donner une seconde chance à cette superbe

chienne d'excellente lignée, quelques précisions sur Ukitta :

née le 31/10/2003

Ziema Ognia racja X Ochronny z Gangu Dlugich

inscrite au LOF, confirmée.

excellent caractère, vivant en maison avec une enfant en bas age.

d'avance, merci à tous de transmettre,

Isabelle

Le Clan MIKERO

http://bergersclanmikero.com/

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 10:52

Ce matin, le sujet traité était "peut-on emmener son chien au marché de Noël ?".

Vous pouvez revoir l'émission de ce matin ainsi que celle de mardi dernier sur le site http://alsace.france3.fr/emissions/c-est-mieux-le-matin/ et sélectionner l'émission qui vous interresse. Pour aujourd'hui, j'interviens 9 minutes après le début de l'émission, et pour mardi dernier, 10 minutes après le début de l'émission.

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Emmener son chien au marché de noël ?

Mon chien de 3 ans est très timide. Il n’aime pas le bruit, il a peur des humains et de tout ce qui bouge. On m’a dit qu’il fallait le socialiser, puis-je me rendre avec lui au marché de Noël ce week-end ? Est-ce que cela pourrait l’aider ?

Sur le principe, l’idée de pouvoir emmener son chien dans un lieu si chargé en stimulations est alléchante : l’animal qui est capable de circuler dans les allées souvent bondées sans paniquer est probablement doté d’un caractère très stable. Mais ce n’est justement pas le cas de ce chien !

Cette dame parle de socialisation, qu’est ce que cela veut dire au juste ?

C’est le fait d’apprendre au chien à bien se comporter en société. Un chien que l’on souhaite emmener partout avec soi doit être capable de se tenir tranquille quand il y a du monde ou des enfants, du bruit, de l’agitation.

Donc l’idée de socialiser ce chien est bonne, mais il ne faut pas procéder n’importe comment.

Que pouvez-vous lui proposer alors ?

Il faut procéder par étapes. Pour commencer, on pourrait l’emmener se promener dans une rue paisible, dans laquelle le trafic est relativement calme, sans pour autant qu’il soit inexistant. Si le chien se sent bien, s’il ne montre pas de signe de stress ou de panique, on peut alors augmenter la difficulté en allant avec lui dans un contexte un tout petit peu plus bruyant. Il faut impérativement procéder progressivement, par étapes. Il faut tenir compte de son état émotionnel, sinon on risque de le traumatiser et d’aggraver les choses.

Donc pour vous, l’idée du marché de Noël est mauvaise

Oui, je suis assez réticente à l’idée d’amener cet animal craintif un samedi après midi dans une foule, avec une avalanche de stimulations, de couleurs, d’odeurs, de bruits, de monde.

Pour un animal timide ou au caractère réservé, l’expérience peut s’avérer traumatisante. Le chien risque de se faire piétiner par les visiteurs, bousculer par les poussettes des bébés, quand il ne subit pas les assauts des enfants qui passent près de lui et veulent le caresser.

Tous ses sens sont sollicités, et c’est épuisant quand on n’en a pas l’habitude ! Sa truffe capte une multitude de senteurs qu’il ne peut pas explorer longuement, ses tympans sont submergés de bruits pas toujours agréables, et sa vue est fortement sollicitée pour se repérer dans ce labyrinthe à sensations. 

Pourquoi ne pas essayer de s’y rendre un jour et une heure de moindre affluence ?

A votre retour, laissez-le se reposer tranquillement, au calme, car il risque d’avoir besoin d’une bonne sieste pour digérer cette inondation d’émotions !

Le saviez-vous ?

Le chien n ’a pas le même sens de la fête que nous : ce qui enchante nos oreilles, nos yeux et nos papilles peut l’inquiéter, voire le traumatiser s’il n’y est pas habitué

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 17:46

bonjour à tous,

grâce à la manipulation des médias, notre regard sur les chiens change. Ils sont tous gentils, sauf les méchants rottweiller et american staff, qu'il faut fuir comme la peste.

Une petite anecdote relatée par une de mes clientes : elle possède 3 amstaff et leur a acheté à chacun un petit foulard rigolo, qu'elle leur met autour du cou lorsqu'elle les promène. Bien entendu elle respecte la règlementation, ils sont tous muselés. Mais elle me raconte en souriant qu'elle adore observer l'attitude attérée des gens qui voient passer 3 molosses avec pour l'un un foulard rose autour du cou avec Donald et Daisy en train de danser sous la pluie, et pour les autres, un bandana aux couleurs de l'arc en ciel ou en vichy bariolé.

Chapeau pour cette maîtresse qui garde le sens de l'humour et qui a trouvé une astuce ingénieuse !

à bientôt....

Laurence

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 16:04

 Les professions de comportementaliste et d’éleveur peuvent se compléter à plusieurs niveaux : si le travail du premier est – entre autres – de faire naître des individus en bonne santé et représentatifs de la race à laquelle ils appartiennent, celui du comportementaliste consiste à étudier le comportement canin, à aider les maîtres à vivre une relation harmonieuse avec leurs chiens, et donc à aider l’humain à s’adapter à la réalité animale pour mieux communiquer avec lui.

 Le comportementaliste

Grâce à sa formation en éthologie, ce spécialiste des relations entre l’humain et le chien va pouvoir sensibiliser l’éleveur de façon préventive sur :

 - l’importance d’une atmosphère calme et apaisée pour la chienne gestante. Il peut anticiper les retentissements d’un stress intense pendant la gestation, informer l’éleveur sur les moyens d’éviter les traumatismes et les situations à risques

 - les meilleures conditions à réunir pour faire naître et grandir des chiens équilibrés : les chiots ont besoin de rencontrer des stimulations variées afin de préparer au mieux leur adaptation dans leur nouvelle famille

 - les moyens d’éviter de créer des attitudes de peurs par maladresses ou méconnaissance

 De plus, les éleveurs n‘ont pas toujours le temps de donner les conseils aux acheteurs de leurs chiots, et certaines personnes ne savent pas comment s’y prendre pour intégrer l’animal dans son nouvel environnement, surtout lorsqu’il s’agit d’un premier chien, ou encore lorsqu’ils sont propriétaires de plusieurs animaux.

 Le comportementaliste pourra conseiller l’éleveur et les familles adoptantes quant aux règles de bases à connaître pour réussir cette intégration, parmi un autre chien ou avec un chat, en présence d’enfants, ou encore dans un contexte différent de celui de l’élevage.

 Il arrive aussi qu’un comportementaliste concoure à solutionner des conflits au sein des chiens composant l’élevage. Ainsi, une éleveuse de chihuahua me demanda un jour de l’aider à résoudre des problèmes d’agressivités entre plusieurs de ses étalons, qui s’étaient blessés à plusieurs reprises à force de se battre.

 Malgré tous les soins que les éleveurs prennent de leurs animaux, les accidents ne sont  pas tous évitables. Il peut arriver qu’un chien se blesse ou vive un traumatisme : il faut alors agir sans tarder pour éviter que des attitudes de peurs, d’agressivité ou de perte de contrôle ne s’inscrivent dans l’esprit du chien comme la seule réponse possible face à une situation stressante. Le comportementaliste peut accompagner l’éleveur dans le travail de reprise de confiance qui s’impose.

 Il est aussi apte à prévenir d’éventuels troubles du comportement, ou intervenir lors de problèmes relationnels entre maîtres et chien. Certains éleveurs n’hésitent pas à adresser leurs clients à des comportementalistes, lorsque des attitudes nouvelles surviennent et que les propriétaires n’en saisissent pas les causes.

L’éleveur

Les éleveurs quant à eux, de par leurs expériences et leurs savoirs, peuvent renseigner les comportementalistes confrontés à une situation problématique avec un chien d’une race spécifique : certaines races sont rares et les comportements de leurs représentants sont parfois différents de ceux des autres chiens. Un chien de type molossoïde n’aura pas les mêmes réactions qu’un yorkshire face au danger. L’éleveur est une source de renseignements pour comprendre certaines attitudes et certaines réponses comportementales dans des situations variées. Ainsi, au début de mon exercice, je fus confrontée à des incompréhensions face à un grand chien japonais, race que je ne connaissais pas en détails, et une éleveuse d’akita m’apporta tout son savoir pour m’aider à solutionner le problème rencontré par les maîtres.

Certains éleveurs organisent des réunions pour leurs clients avec la présence d’un conseiller en comportement canin, qui intervient afin de les familiariser au fonctionnement du chien (qui appartient à une autre espèce que l’espèce humaine, nous avons parfois tendance à l’oublier !) ou pour expliquer les attitudes incomprises, et intervenir si nécessaire pour les solutionner.

La collaboration entre ces deux professionnels du chien peut donc être des plus amicales, dans le respect des contraintes et des convictions de chacun.

 

 Laurence Bruder Sergent pour le prochain "Atout Chien"

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 13:51

Comment se comporter quand on a peur des chiens ?

l'émission d'aujourd'hui est à revoir sur le site de France 3 Alsace puis rubrique "c'est mieux le matin".

Laurence j’ai une question pour vous. J’ai beau aimer les animaux, je dois avouer que certains chiens me font un peu peur. Comment dois-je me comporter si je vois un chien qui m’inquiète au milieu du trottoir que je suis en train d’emprunter ?

 Le mieux est de contourner le chien, tout en marchant le plus calmement possible, et de ne pas le regarder. Si vous lui accordez de l’importance en posant votre regard sur lui ou en lui parlant, vous pouvez provoquer une attitude de curiosité qui l’amènerait à venir vers vous.

 Regarder dans sa direction pourrait être interprété comme une incitation à vous rejoindre ou même, comme une menace. Alors que si votre attitude corporelle et votre regard sont tournés vers une autre direction que la sienne, vous augmentez les chances qu’il ne s’intéresse pas à vous.

 Et si le chien vient vers moi ?

 S’il vient vers vous en marchant ou en trottinant, immobilisez-vous et croisez les bras (pour protéger vos mains). Il va probablement venir vous flairer, laissez-le faire, il repartira dès qu’il vous aura identifié.

 S’il arrive sur vous en se précipitant… faites de même, restez immobile. Cela ne servirait à rien de partir en courant car vous ne serez jamais aussi rapide qu’un chien. Surtout ne vous mettez pas à hurler ou gesticuler, vous risqueriez de l’inciter à vous sauter dessus. Là encore, laissez le venir et vous flairer, votre calme jouera en faveur de l’apaisement.

 Que peut-on dire aux enfants dans la même situation, s’ils ont peur de se faire mordre ?

 J’ai coutume d’utiliser des images que les enfants comprennent bien pour leur expliquer ce qu’ils doivent faire. Si je reprends l’exemple que je viens de vous donner, je propose à l’enfant qui voit un chien venir vers lui calmement de faire « la statue », donc de s’immobiliser, ne rien dire et attendre que le chien reparte après l’avoir flairé.

 Si par contre un chien arrive en se précipitant sur l’enfant, il doit faire « la tortue », c’est-à-dire se mettre à genoux sur le sol, la tête entre les genoux pour se protéger le visage et les bras croisés sur le ventre ou au dessus de sa tête.

 Et de même, s’il y a un chien dans la trajectoire de l’enfant, il doit marcher calmement, sans courir ni crier, mais en passant le plus loin possible de l’animal.

 Oui tout à fait. Il est indispensable que nos enfants soient formés aux bonnes attitudes car la peur peut faire naître chez eux comme chez nous, des comportements à risques.

 Est-il vrai qu’il ne faut pas montrer à un chien que l’on a peur ?

 Oui, c’est vrai. Cela s’explique par le fait que lorsque nous ressentons l’émotion « peur », nous sécrétons une hormone précise. Les chiens la sentent, et l’identifient comme le signal avertisseur d’un danger. Ils peuvent alors agir de manière un peu véhémente parce qu’ils sont gagnés par un sentiment d’insécurité que nous leur transmettons par nos hormones.

  

Le saviez-vous ?

 Si vous avez peur d’un chien, il ne faut surtout pas courir, hurler ou gesticuler mais rester calme et éviter son regard

 

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 13:48
Région
Education canine / De l'utilité des comportementalistes
taille+1 taille+2 taille+3 taille+4 taille normale
 
Pour que Mirza reste sympa

Nous ouvrons aujourd'hui le premier volet d'un reportage sur les rapports homme-chien. De nombreux accidents mortels, suite à des morsures, ont défrayé la chronique ces derniers temps. Des comportementalistes donnent leur avis. La semaine prochaine, ce sera au tour de dresseurs.

 Depuis les années 70 et la loi qui autorise les locataires à posséder un chien en appartement, les chiens ont été installés en ville alors qu'ils vivaient essentiellement à la campagne. Cette cohabitation nouvelle avec l'homme dans un cadre moins naturel ne va pas sans soulever des problèmes.
 La cohabitation ne va pas forcément de soi. Nous oublions que les bêtes ont leur propre manière de réagir. Leur réalité n'est pas la nôtre. Il suffit d'en tenir compte pour faire disparaître des comportements généralement symptomatiques d'un stress.

« Il n'y a pas de génétique
de l'agressivité »

 C'est dans cet esprit que Martine Bohy a consulté Laurence Bruder-Sergent (*) comportementaliste et éducatrice de chiens de compagnie. « La première fois, c'était pour Scott, mon border collie, explique-t-elle. Il grognait dès que l'on s'asseyait à la table sous laquelle il était couché. Mon entourage l'a alors perçu comme un chien méchant. Laurence m'a expliqué que, vivant seul avec moi, Scott avait pris de mauvaises habitudes. Elle m'a conseillé de lui construire un rythme pour les repas et de mieux gérer l'espace. Maintenant, il ne grogne plus, ne s'installe plus sous la table. Il a compris que quand un humain passe, c'est à lui de se pousser. »
 Aramis, la chienne berger de Thodal de Martine, était quant à elle très peureuse et grognait si on voulait la caresser. Des contacts fréquents et organisés avec différentes personnes lui ont permis de se socialiser.
 Laurence Bruder-Sergent préconise une méthode amicale et positive pour résoudre les problèmes des chiens de compagnie, sachant que certains individus, tels les rottweiller et les amstaff nécessitent plus de fermeté et d'autorité. « Toutes les races peuvent présenter une agressivité qu'il faut résoudre au cas par cas, précise-t-elle. Un yorkshire a arraché le talon d'un enfant de 9 ans, deux teckels ont tué un homme. Sans parler des bergers allemands ou des labradors qui sont les chiens de race qui mordent le plus les personnes. »
 Et la spécialiste de souligner que la focalisation actuelle sur les chiens classés catégorie 1 par la loi lui semble injuste. « Il n'y a pas de génétique de l'agressivité, explique-t-elle. Le rottweiller, bien élevé, est un chien fantastique. Malheureusement, depuis la médiatisation dont il fait l'objet, certains humains en acquièrent pour se donner les crocs qu'ils n'ont pas. »

La prévention est essentielle

 Même avis chez Jean-Marc Graff (**). « Il n'y a pas que les rottweillers qui mordent. Ils sont puissants c'est vrai mais un dogue, un terre-neuve, un husky aussi. Toutes les races sont potentiellement dangereuses, surtout si l'animal a été dressé au mordant. Dans mes groupes, il y a toujours au moins une personne qui a eu un problème avec un chien. Tous disent: "Je n'ai rien vu arriver". Or, il y a toujours des signes précurseurs avant la morsure : l'animal vous regarde fixement, il pointe les oreilles vers vous, la position de la queue est un autre indice. Le chien prévient. »
 Selon les deux comportementalistes, la prévention est essentielle. L'un en fait d'ailleurs dans les écoles depuis 1998. L'autre cite les résultats obtenus dans des pays où, sans jeter l'opprobre sur une race, on informe la population sur les chiens. A Calgary, au Canada, les morsures ont baissé de 40 % en cinq ans grâce à des campagnes d'information scolaire ou par le biais de spots radio ou TV. Autre point sur lequel les deux spécialistes se rejoignent : il ne faut jamais laisser un enfant seul avec un chien, quel qu'il soit.

 

Véronique Leblanc
(*) Chroniqueuse au DNA pour la rubrique « Votre chien et vous », Laurence Bruder-Sergent est l'auteur de « La Cause des chiens, comment interpréter les comportements du chien de compagnie ».
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 13:27

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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 13:00

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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 18:34

http://alsace.france3.fr/emissions/c-est-mieux-le-matin/

pour voir l'émission de ce matin sur France 3 Alsace.

Ma chronique commence 10 minutes après le début de l'émission.....

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