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5 septembre 2015 6 05 /09 /septembre /2015 10:01

Le mois de septembre voit les repères du quotidien évoluer pour tout le monde. Votre chien en vit aussi les conséquences.

Nous en parlions dans un article précédent, il a passé d’excellentes vacances grâce à vous : davantage de promenades, une ambiance plus détendue, de nombreux moments passés à jouer et éventuellement se baigner à vos côtés, des siestes sur le transat. Il a fait des rencontres, découvert de nouveaux paysages, ses journées avaient une autre saveur.

Rentrée pour tout le monde

A présent le stress est de retour pour vous, et donc pour lui. Les horaires de réveil et de coucher, les sorties et temps de promenade ne sont plus les mêmes. Les enfants ont repris le chemin de leur établissement scolaire, il n’a plus les mêmes partenaires de jeux ni les mêmes distractions.

Malgré ce tableau qui pourrait se révéler négatif voire anxiogène, il n’en est rien parce que vous avez trouvé des solutions pour pallier aux changements et que vous les avez anticipés.

Des aménagements progressifs

Quelques jours avant de reprendre le rythme effréné du quotidien, vous aviez commencé à réduire les temps de récréations, de balades et de caresses. Comme vous saviez qu’il serait de nouveau seul plusieurs heures par jour, vous aviez prévu des moments d’absence dans chaque journée, afin de l’y préparer en douceur et progressivement.

Grâce à votre prévoyance et à toutes les occupations que vous lui laissez pour attendre votre retour, il est plutôt serein lorsqu’il vous voit rassembler vos affaires et courir après la montre.

La rentrée du chien a été oubliée ?

Si d’aventures vous avez manqué d’initiative pour le familiariser à nouveau aux habitudes qu’il connaissait pourtant déjà, ne paniquez pas. Avec quelques aménagements, il devrait lui aussi retrouver ses repères. Cela prendra éventuellement un peu plus de temps, car vous n’êtes plus aussi disponible pour dérouler votre programme de « rentrée canine » !

Son nouveau programme

Prenez le temps de le promener tous les jours, au moins deux fois. Essayez de varier les trajets et ne rentrez surtout pas dès qu’il a fait ses besoins. Il lui faut des échanges avec vous, ludiques, agréables, positifs et ressourçant. Rappelez-vous qu’il a passé la journée à vous attendre, cela mérite bien que l’on compense cette longue solitude par des instants de qualité.
Apportez lui quelques jouets nouveaux, que vous changerez tous les jours, afin de le stimuler et de renouveler son intérêt. Si sa santé le permet, vous pouvez même apporter quelques agréments à sa nourriture.

Pensez à lui offrir des dépenses physiques et psychologiques en votre présence et avant votre départ (jeux et promenades pour qu’il soit fatigué), puis pendant votre absence (distributeurs de friandises et jouets à grignoter pour qu’il soit occupé).
Prenez le temps de faire la sieste lors des congés de fin de semaine, acceptez qu’il se couche tout près de vous lorsque vous êtes occupé devant un écran, et n’oubliez pas de lui fournir les caresses dont il a besoin.

Point trop n’en faut

Attention à ne pas en faire trop, restez dans l’équilibre des interactions positives et neutres : il ne serait pas opportun de créer une dépendance en rendant votre présence indispensable à son bien-être. Il faut aussi qu’il apprenne à revivre seul.

Bonne rentrée à tous !

Laurence Bruder Sergent

www.vox-animae.com

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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 06:56

Sans y penser consciemment, vous mettez les chaussures de marche, prenez votre veste légère… et avant même de saisir son collier et sa laisse, votre chien est déjà devant la porte.

Comment savait-il que c’était le moment de la promenade ?

Nos chiens sont enthousiasmant lorsqu’ils anticipent nos gestes, saisissent nos intentions, trouvent des parades ou des stratégies face à une complication à résoudre.
Certains ont appris tout seuls comment ouvrir une porte, d’autres savent presque d’instinct rapporter la balle. Tel individu a appris que grogner à l’approche d’un congénère le fait systématiquement s’en aller, et un autre préfère détaler dès qu’il entend une moto, ayant expérimenté que c’était la meilleure manière de ne pas vivre de conséquence fâcheuse…

Si vous lisez cette chronique régulièrement, vous savez que le chien possède une intelligence réelle, grâce aux modalités d’apprentissage qu’il est capable de mettre en œuvre.

L’inné et l’acquis

Dès sa naissance, le chiot a des aptitudes transmises par ses ascendants. Le fait d’appartenir à l’espèce canine, à une race et à une lignée (l’éleveur perpétue des critères spécifiques sur plusieurs générations) implique nécessairement des comportements innés, comme le talent pour la chasse ou le rassemblement de moutons, la méfiance vis-à-vis de l’homme et le gardiennage de ses biens …
Puis, tout au long de sa vie, chacun va vivre des expériences qui s’ajoutent au bagage hérité : face à une situation nouvelle, il ressentira éventuellement un désarroi et s’adaptera pour trouver ou retrouver une sérénité (physique ou émotionnelle). Cette recherche de retour à l’équilibre l’incitera peut-être à profiter d’une aubaine qui se présente, accepter sans bouger ou fuir le danger dans le cas d’un moment désagréable.
En conséquence et grâce à la connaissance retirée de ces moments inédits, il acquerra une information sur les techniques efficaces, qu’il réutilisera si un contexte similaire devait se reproduire.

Association, bénéfice et désagrément

Certains épisodes marquent durablement les chiens, comme un énorme bruit provoqué par les sirènes du camion de pompier, ou la douleur occasionnée par la barrière électrique de l’enclos des vaches. L’événement s’ancre dans la mémoire, et pourra à l’avenir inciter à fuir les véhicules rouges, ou ne plus s’approcher des clôtures, même à un autre endroit que celui de la condition initiale.

La plupart du temps, c’est la « balance des bénéfices/désagréments » qui régule le comportement adopté. Les chiens apprennent effectivement par association : si telle action engendre un gain, elle sera répétée. A l’inverse, si un comportement n’apporte rien ou génère quelque chose de désagréable, il ne sera pas reconduit. Le terme « extinction » est habituellement utilisé pour désigner une attitude qui diminue progressivement jusqu’à ne plus se produire du tout.

Le renforcement et la punition

Nos chiens apprennent en permanence. Sans même nous en rendre compte et même si nous félicitons toutes les bonnes conduites, nous encourageons aussi les comportements inappropriés.
Ce processus s’appelle un renforcement.
Par exemple, lorsqu’on le repousse alors qu’il vient se frotter à nous, nous accédons à sa demande puisque nous réagissons, et chez les chiens (comme chez nous ?), un comportement récompensé sera répété.

Pour certains sujets, la motivation est même plus forte que la « punition » (ici la mise à distance), ils préfèrent être modérément sanctionnés plutôt que de ne rien obtenir du tout, ou d’être ignorés.

Bien sûr, on peut apprendre à un chien à obéir en le réprimandant s’il ne fait pas ce qu’on lui demande, mais le plus souvent, c’est désagréable pour tout le monde, et la relation de confiance aura tendance à dégénérer.
Vous le savez, ce n’est pas du tout le mode encouragé par les comportementalistes.
Il est plutôt recommandé d’utiliser la règle du bénéfice pour obtenir de lui le comportement souhaité. Cette méthode moderne d’entraînement s’appelle le renforcement positif : les capacités naturelles d’apprentissage canin sont utilisées avec intelligence, et surtout, respect.

Laurence Bruder Sergent

www.vox-animae.com

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 10:55

Il arrive régulièrement que l’on ait des difficultés à apprendre à son chiot ou son chien à se retenir de faire ses besoins.

Contrairement aux humains, les animaux éliminent les déchets de leurs organismes aux moments où cette nécessité biologique l’exige.
A la faveur de leur cohabitation avec nous, il leur est cependant demandé de ne pas le faire n’importe où et n’importe quand.
Grâce à de petites astuces, cet apprentissage peut être effectué en quelques jours, voire quelques semaines pour les chiots les plus jeunes.

Un maximum d’occasions pour apprendre

Une des bases de la pédagogie étant la répétition, plus le chien (ou le chiot) est promené, plus il y a d’occasions de le féliciter. Soyez généreux, donnez-lui une friandise lorsqu’il a terminé, ainsi qu’une caresse et un mot affectueux.
Idéalement, faites en sorte de le promener sur les substrats qu’il apprécie : par exemple l’herbe plutôt que le béton.
Si vous êtes constant, et que vous multipliez les occasions, il ne faudra pas longtemps avant que la nouvelle habitude soit mémorisée.
Bien entendu, il est très fortement déconseillé de le punir s’il a fait au mauvais endroit : rappelez-vous, il est en train d’apprendre !

Quel que soit l’âge

Dans la mesure du possible, il faudrait sortir un tout petit chiot toutes les heures (pour maximiser les chances d’un acquis rapide), et un adulte toutes les 6 heures, au maximum.

Pensez aussi à l’emmener dehors immédiatement lorsqu’il a terminé de manger ou de boire, qu’il se réveille et qu’il a terminé de jouer.
Si vous avez trop tardé, vous verrez l’animal chercher un endroit pour se soulager. Il flairera le sol, tournera sur lui-même, et se tiendra éloigné de l’endroit où il dort ou mange.

Avec un chien adulte

Dans le cas où votre chien est adulte et qu’il n’est pas propre, notamment s’il n’a jamais fait cette acquisition, la méthode peut être utilisée de la même façon.
Cela peut notamment se produire en cas de déménagement d’une maison avec jardin à un appartement. L’animal faisait ses besoins à l’extérieur depuis toujours sans se soucier du lieu ni du moment, et il faut à présent lui enseigner quelque chose de nouveau : se retenir pour plus tard. Avec la même patience, il y parviendra.

Oubliez les réprimandes, elles n’apprennent pas à bien se comporter, elles ne font que sanctionner un comportement qui, somme toute, est normal.



Laurence Bruder Sergent

www.vox-animae.com

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 13:53

Grâce à vous, votre chien passe un été magnifique.

Sans la pression du travail et des contraintes quotidiennes habituelles, votre humeur est légère et dépourvue de stress. Même si vous ne partez pas en villégiature, vous souriez et plaisantez davantage, jouez au ballon et à l’arrosage des convives ou des enfants, ne gardez pas l’œil sur la montre toutes les cinq minutes. Vos préoccupations se limitent aux prochaines activités de détente en famille ou entre amis, aux grillades à préparer et aux prochains apéritifs festifs.

Bénéfices collatéraux pour lui

Cette ambiance détendue se reflète sur lui : il passe d’agréables moments puisque que …vous aussi. Ses petits inconforts sont pris en charge avec votre bienveillance : s’il a trop chaud, il sera rafraichi ou emmené nager au court d’eau le plus proche.
Au niveau de la nourriture, il profite aussi des agapes restantes de chaque barbecue, qui ne le rendent pas malades pour autant. Les périodes de jeux sont plus longues et plus fréquentes, les partenaires bipèdes et quadrupèdes varient plus que d’habitude, il ne s’en plaint pas !
Idem pour les caresses dont vous ne faites pas l’économie durant ces temps inhabituels de repos.
Enfin, protégé grâce à vos bons soins contre les traditionnels nuisibles de l’été (tiques ou épillets, autres animaux et végétaux plus ou moins venimeux), il n’est dérangé à aucun moment. Son plaisir est proportionnel au vôtre.

S’il ne part pas avec vous

S’il a été confié à une personne de confiance durant votre absence, celle-ci se charge de le distraire et de lui rendre le quotidien confortable jusqu’à votre retour. Elle veille à sa santé et sa distraction, tous les jours avec la même bienveillance que si c’était vous. Il n’est donc pas désemparé par cette séparation momentanée et profite, lui aussi, des avantages qu’il y a à changer d’air, de compagnons et de lieu de vie pour quelques jours.

L’idée d’un lâche abandon pour cause de vacances lui est totalement étrangère, il sait que vous ne vous débarrasserez pas de lui au premier prétexte. Sans inquiétude particulière mais au contraire en savourant les divertissements estivaux qui lui sont offerts, il se dirige tranquillement vers sa piscine.

Bel été à tous !

Laurence Bruder Sergent

www.vox-animae.com

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 10:09

Les chiens ont coutume de se renifler le postérieur, lorsqu’ils se croisent. Peut-être vous êtes-vous demandé à quoi sert cette attitude.

Lorsqu’un humain rencontre une nouvelle personne, il est habituel de converser aimablement avec elle, de lui demander éventuellement la profession qu’elle exerce, ses particularités individuelles, ses domaines de prédilections.
Dans le cadre privé, la bienveillance désintéressée amènera à questionner son interlocuteur sur son lieu de vie, son statut marital, l’existence d’enfants, ses hobbys, parfois même son futur lieu de vacances.

Ce code de communication sociale, cette preuve d’un intérêt pour l’autre, est un gage de cohésion et de sociabilité optimale.

Comment les chiens font connaissance

Essayons à présent de comprendre s’il existe des manières d’agir similaires chez les chiens.

Vous avez forcément observé un jour deux canidés qui font connaissance. Tête bêche, chacun tente de sentir la région génito-anale de l’individu rencontré. Ils prennent ainsi des informations l’un sur l’autre : l’âge approximatif, le sexe, l’état de santé et le statut hormonal, le profil émotionnel et l’humeur du moment, quelques traits de son tempérament, parfois même des détails sur son alimentation !

Grâce à ces flairages, les renseignements transmis par les phéromones et hormones sécrétées (cortisol, adrénaline, dopamine, endorphines…), expriment aussi le niveau de stress ou de détente de chacun des protagonistes.

Laisser faire si possible

Il arrive que l’on soit inquiet lorsque l’on croise un chien plus grand ou plus petit que le sien, de peur qu’ils ne s’entendent pas. Il est légitime d’avoir cette inquiétude s’ils se menacent en aboyant depuis qu’ils se sont vus, s’il y a des grognements ou si votre propre animal n’est pas tout à fait fiable de ce point de vue. Un conseil auprès d’un professionnel sera alors nécessaire.

Cependant, si votre compagnon à quatre pattes ne pose généralement pas de problème de ce type, offrez-lui cette possibilité de faire connaissance, le temps qu’il juge nécessaire, sans tirer sur sa laisse ni chercher à éviter à tout prix les rencontres. Ses congénères l’intéressent et il ressent du plaisir à socialiser de la sorte, le lui permettre lui apportera du plaisir, de la satisfaction et comblera ses besoins sociaux.

Laurence Bruder Sergent

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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 06:30

Les propriétaires attachés à leurs animaux leur montrent souvent leur affection par des contacts tactiles.

Pour signifier à ce fidèle compagnon que l’on est content de lui, pour se déculpabiliser parce que le temps manque pour ses promenades, pour lui accorder un peu d’attention et lui confirmer l’amour porté, chaque maître attentif aime cajoler son chien.

Bienfaits mutuels

Une caresse quand il passe près de son humain, des embrassades quand il est dans son panier, les enfants qui le prennent dans leurs bras…. Milou semble comblé par les câlins qui lui sont offerts. Il faut dire qu’il ressent par-là plaisir, réconfort et joie… comme celui qui l’étreint !
En effet l’émetteur et le receveur sécrètent dans ces moments un certain nombre d’hormones telles la dopamine, l’ocytocine, et d’autres. Ces endorphines émises ont un effet apaisant, apportent du bien-être, stimulent la bonne humeur …. Tout le monde en tire des bénéfices.

Qu’en pense le chien ?

Certes il est rare d’entendre l’animal se plaindre de harcèlement, mais cela ne veut pas dire qu’il ne le ressent pas comme tel ! Occupé à ronger tranquillement son os ou faire la sieste sur son tapis, il est envisageable qu’il n’ait pas tout à fait envie d’être dérangé à ce moment-là, même pour un moment agréable. S’il le peut, il se déplacera vers un autre endroit plus paisible pour terminer son action, mais s’il est bloqué ou maintenu fermement, la situation peut rapidement dégénérer. Il pourrait grogner ou montrer les dents pour prévenir de son inconfort, et sans changement dans l’attitude de son vis-à-vis, en venir à claquer des dents. Notre interprétation se porterait alors trop rapidement à lui attribuer une ingratitude qu’il ne ressent pas vraiment, car il aurait tenté de prévenir que ce n’était pas le bon moment, mais n’aurait pas été écouté.

Comment savoir ce qu’il veut ?

Avant d’inonder le chien de papouilles interminables, il est conseillé de commencer par choisir l’instant qui parait propice. Tant qu’il est occupé à quelque chose…. Mieux vaut retarder ces minutes d’affection offerte. Par ailleurs lorsque l’on a commencé à le caresser, il suffit de retirer sa main un instant : s’il en redemande (avec son museau ou sa patte), c’est qu’il apprécie. S’il se détourne ou quitte les lieux, sa posture est explicite, il n’a pas vraiment envie que l’on continue.

Il a été prouvé par de nombreuses études que le contact tactile avec un animal n’a que des avantages, c’est un anti dépresseur sans effet secondaire. Il serait bon que cela soit le cas pour lui aussi !

Laurence Bruder Sergent pour les Dernières Nouvelles d'Alsace

www.vox-animae.com

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 13:18

Votre chien s’égosille dès lors qu’il se trouve sur votre balcon, ou dans le jardin, qu’il soit en votre compagnie ou tout seul.

Chacun pourra reconnaître qu’il est très difficile de supporter les aboiements du chien dans voisin quand on est tranquillement installé dans son jardin à déjeuner en famille, à cueillir les premières cerises ou allongé confortablement sur une chaise longue avec son roman préféré.

Ce qui le stimule

Un oiseau qui passe dans son champ de vision, la voisine et sa tondeuse, le passant et son chien en cours de promenade... et la symphonie canine se déclenche.

Il est assez aisé de comprendre que l’animal, s’il n’a pas été suffisamment défoulé physiquement ce jour-là ou s’il s’ennuie, s’attache de la sorte à interpeler son auditoire et passer le temps.

Il peut ainsi vouloir attirer l’attention sur lui (et cela fonctionne), ou exprimer sa frustration parce qu’il ne peut pas accéder aux stimulations qui suscitent fortement sa curiosité.

Certains individus sont de toute façon très aboyeurs, même s’ils ont été fatigués préalablement. La race à laquelle ils appartiennent peut y être pour quelque chose, de même que les expériences du passé et ses conditions de développement précoce.

La réaction des propriétaires

Une autre motivation souvent méconnue, relève des apprentissages que le sujet a peut-être mémorisés, depuis le temps qu’on le laisse faire ou qu’on crie sur lui.

En effet, si on le réprimande, il retient qu’il a raison d’aboyer puisque cela génère la réaction qu’il recherchait. Au fur-et-à-mesure des répétitions, il inscrit cette habitude dans son répertoire habituel.
Il en va de même si l’on ne réagit pas : qui ne dit mot consent. Dans ce cas précis, l’extinction du comportement n’est pas une certitude aussi absolue que pour d’autres situations, où l’absence de réaction amène la fin des attitudes désagréables.

C’est encore pire si les remarques sont faites de manière aléatoire (une fois on ne dit rien, une autre on vocifère) : dans ces cas, la trace mnésique est encore plus persistante.

Ce qu’il faudrait faire

Partant du principe que la dernière chose qu’un chien veut, c’est être mis à l’écart, le propriétaire peut faire un geste explicite mais en silence (sans « aboyer »), et sans colère, lui indiquant de rentrer immédiatement dans l’habitation. L’animal bruyant apprendra de la sorte, si la réponse à ses aboiements est systématique (placé seul sans interactions), que sa posture lui apporte plus de désagrément que de plaisir.

Bien sûr il faudra répéter souvent cette nouvelle manière de gérer la situation et l’associer à d’autres (le fatiguer ou le distraire davantage, prendre des temps d’échange avec lui, lui fournir des occupations…), pour voir son comportement évoluer favorablement et durablement.

Les voisins apprécieront.

Laurence Bruder Sergent

www.vox-animae.com

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 02:41
attaché ? enragé !

Si votre animal se transforme en bête féroce lorsqu’il est en laisse, cette courte chronique vous intéressera certainement.

Alors que votre compagnon connait généralement bien les mœurs et la communication canines, il devient soudainement tendu, voire franchement asocial lorsqu’il est attaché. A la vue d’un congénère lui aussi maintenu ou de son ennemi juré, il montre les dents, grogne, aboie, fait mine de bondir.

Ces comportements très déplaisants pour les propriétaires et clairement inquiétants pour les passants, s’expliquent assez aisément à condition de bien connaître la nature animale.

Inquiétude et besoin d’espace

Lorsqu’une situation déplait ou stresse une grande partie des chiens, ces derniers proposent des manœuvres d’évitement, se détournent de ce qui les perturbe, quittent les lieux où la scène se déroule.
Malheureusement cela n’est pas possible lorsqu’ils sont limités dans leurs déplacements, car ils ne sont pas assez libres pour reculer ou se mettre à l’abri.
Ils vont donc commencer par émettre des petits signaux d’inconfort que nous ne captons pas d’entrée, et augmenter leurs communications au fur et à mesure puisque nous étions sourds à leurs messages.
Celui d’en face, se faisant menacer, reste rarement imperturbable. Par sa propre réaction souvent à la hauteur des vociférations du premier, il alimente les agitations au lieu de les apaiser.

Ne parlons pas d’un propriétaire qui tient deux chiens en laisse : leurs attitudes sont alors, elles aussi, souvent amplifiées et l’humain se trouve …tracté sur le trottoir.

Que faire ?

La pire réaction est de « forcer » les chiens qui se manifestent ainsi à se croiser et se flairer tout en gardant l’entrave du lien. Les bagarres sont souvent déclenchées par des intentions louables (permettre le contact tout en protégeant son compagnon « au cas où » cela dégénèrerait), mais ne tenant pas compte de la réalité canine.
L’intolérance à l’approche d’un congénère se gère notamment par le travail sur le terrain avec un éducateur professionnel, mais la première mesure à prendre, celle qui est efficace avec certitude, consiste à éviter de croiser d’autres chiens en laisse, en changeant de trajet à leurs vues. Une fois le danger immédiat écarté et si l’on tient à ce qu’ils puissent jouer ensemble, il est à envisager de les libérer dans un grand espace sécurisé. Pour autant si un moment d’échanges sans attache n’est pas possible faute de sociabilité, de caractère difficile, de mauvaises expériences, ou de peur trop forte d’un protagoniste, la solution du travail avec un spécialiste sera à privilégier.

Possessivité

Une autre motivation des chiens à menacer, pourrait relever de la possessivité. En effet, il y a des sujets qui se donnent pour but d’empêcher toute approche de leurs propriétaires. N’y voyons pas de la jalousie ou de la protection exagérée, mais plutôt de la volonté d’exercer son contrôle des interactions sociales de son humain avec ses semblables. Une réorganisation de la relation sera à mener, afin que chacun gagne en autonomie.

Laurence Bruder Sergent

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 19:23
un peu de lecture pour les amateurs de chats
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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 15:56
quelques souvenirs de la dernière formation

La session 11 de formation au métier d'éducateur comportementaliste vient de se terminer par le module d'éducation canine, spécialité : 'lâcher de chiens' !

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Voici quelques souvenirs de ces 4 journées de cours.

quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
quelques souvenirs de la dernière formation
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